Tarek Abouzeyad
Les gens m’ont demandé qui était la femme sur la photo dans mon portefeuille…Je leur ai répondu : « saviez-vous que …quand le printemps s’éveille…Une douce senteur apparaît…sans que personne ne sache de quelle fleur elle provient en particulier…Pourtant moi je le sais…elle appartient à la femme sur la photo…Aux fleurs blanches de l’oranger … et à l'andalouse..»
Chancelant sur le porche…et sur quelques pas de danse…
Elle effleure le sol de ses pieds…tel un paon aux milles plumes colorés…
Et sur ses épaules ornées…
Les fleurs blanches de l’oranger…
Il émane d’elle un curieux parfum …qui ne peut que découler du paradis…
Et alors murmure…
L’étranger à son voisin…
Le proche et cousin…
Quelle étrange créature tu es ma chère…
Comme si depuis toujours je te connais…
Comme une partie intégrante de moi…
Pour cela ne t’éloignes pas …car je t’ai tant cherché…
Depuis que j’ai dessiné ton image dans ma légende …
Et gravé ton nom au cœur des pyramides…
Et qu’au fil du temps…
Je te vis dame pour les farouches…
Reine des pharaons…
Princesse de Gibraltar…
Tu as traversé tous les temps et tous les lieux…
Combattu les pirates…et les mongoles…
Et à chaque fois tu laissais derrière toi…cette étrange senteur….
Des fleurs blanches de l’oranger…
Et me voici aujourd’hui …croupis dans le néant…
J’écris et je trace…
Et de ma paume s’échappe… une senteur dont je me souviens très bien…
Car depuis que j’ai touché tes mains…elle imprègne ma peau… refusant de me quitter…
Me poursuivant dans tous les lieux…
Me rappelant les champs et le printemps…
Un fruit pur …
Et des fleurs candides…
Les fleurs blanches de l’oranger…
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